Princesse Zelda (série télé)

Oh mon dieu! Second jour où je poste! C'est un record personnel. J'ai toujours eut un mal fou à tenir des blogs à jour. "Des" ? Oui enfin ce n'est pas la peine de demander, aucun n'est sur cette plate forme, 'sont pourris et en plus z'ont une page (quoi ? Ca vous rappelle le mien ?). En fait, ce n'est pas vraiment mon second jour, si on regarde l'heure de mon précédent article. Mon objectif c'est un article de n'importe quoi par jour.
On avait si bien commencé à propos des adaptations télévisuelles des jeux vidéos qu'il serait dommage de s'arrêter là. Quoi ? Ce n'est qu'un prétexte pour avoir la conscience tranquille ? MAIS A QUOI VOUS PENSEZ ?

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser quelque chose. Mon langage peut sembler vulgaire et cru, et c'est un peu le but donc pas la peine de sortir de vos gonds :) Et si ça vous plait c'est comme ça! na!
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A l'exemple de Super Mario Bros. (voir plus bas), le plus que mythique zelda est également passé à la casserole. Bonne ou mauvaise chose ? Et bien, je dois dire que la majorité des dessins animés tirés de JV sentent très très fort la bouze à 500km. Et Zelda ne fera pas exception. Cependant, il faut savoir aller au delà des apparences et creuser un peu. Mais avais-je raison de le faire ?

Sortie en France en 1990, la série réalisée par DiC ne connaît pas l'engouement suscité par les Mario brothers car elle ne contient "que" 13 épisodes. Je vous vois déjà, le sourire au lèvre, l'air vaguement songeur, comprenant déjà que j'en avais tiré une conclusion: c'est d'la merde profonde. Mais non, mais non, vous pourriez être surpris, continuez à lire pas la peine de passer au score.

Le générique entonne l'air "cultissime" de "l'OST principale" de la série. Tout de suite, l'ambiance nous saute à la gueule avec une telle fulgurance qu'on a presque envie de dégobiller sans savoir pourquoi. Mais je dois commencer par le scénario.

Encore une magnifique journée dans le magnifique royaume d'Hyrule! Ouais! OUAIS!1 Link, notre bon vieux Link, commence par se plaindre de la vie de château à laquelle il est destiné depuis un certain temps (?). Il a pour mission de protéger la triforce de la sagesse... D'ailleurs, premier beug: le triforce est renommé à plusieurs reprises, on entend même "force trois"... En plus d'avoir une traduction ridicule hors du commun, il se trouve que le force trois comporte 2 fragments. Oui deux. Le courage a été coupé au montage au profit de la Force et de la Sagesse, et bien sûr Ganon, le méchant de toujours en possède déjà un qu'ils n'essayent même pas de récupérer alors qu'ils arrivent sans soucis à lui casser la gueule. En plus, le triforce cause. Oui, carrément. Avec une voix féminine et tout. Pour moi, le triforce était un concept plus qu'abstrait, mais quand on le voit sous l'aspect d'un vulgaire morceau de verre bleu luisant et compact ça casse un peu le mythe. Enfin bon. Bref, Link est enfermé dans sa pauvre tour avec le triforce et Zelda batifole tout ce qu'elle veut. Attendez, le plus drôle reste à venir. Dans le jeu vidéo, Zelda, c'est une petite grognasse en détresse parfaitement ingrate. Et là, Zelda devient une fille bagarreuse qui passe main forte à Linkounet chéri. On en a presque l'impression qu'elle est aussi forte, bien qu'elle soit à l'arc. Franchement, ce changement déboussole mais voir Link gigoter tout seul en éclatant des monstres dans un décor de château fort c'est juste un peu lourd... A ce propos, Link se bat à l'épée, mais attention, faut pas choquer les djeunes -> l'arme envoit des rayons lasers qui font disparaître la cible. Ou qui peuvent réduire la taille des objets pour les foutre dans son sac. NAN MAIS FOUTAGE DE GUEULE MOI J'DIS!

*quelques minutes plus tard*

La série télé ne se prend d'ailleurs pas au sérieux, ce qui adoucit un peu la hargne que l'on venait d'éprouver. L'humour est gamin à souhait mais avec des semblants de sous-entendus où l'on se demande si on a pigé dans le bon sens.

Link, lui, loin du timide Mario prend les devants et ne cesse de réclamer "son baiser" au près de la princesse, qu'il n'aura jamais par un concours de circonstance des plus sordides.

Scénario classique du jeu vidéo, il faut récupèrer le triforce qui ne comporte que deux parties  dont nous sommes déjà en possession d'une. Les libertés scénaristiques discréditent totalement l'ensemble qui était déjà branlant. A pleurer.

Au niveau graphique, on ne peut pas évaluer vraiment l'évaluer. C'est du dessin, on aime ou on aime pas. Personnellement, les traits des personnages ne me plaisent pas du tout, c'est bourru et les couleurs sont parfois bien trop vives. C'est la qualité de l'époque ? Soit. La tenue de Link est respectée, mais pas celle de Zelda. Quant au Ganon, bien loin de l'humanoïde à la transformation bestiale dont il est doté de nos jours, il est représenté sous la forme d'un phacochère bipède. C'était son aspect initial, et c'est cool, l'espèce d'animal tout moche ça fait trop bien méchant comploteur quoi.

Pour les graphismes, j'ai encore une fois beaucoup de mal à juger, mais les traits des personnages m'évoquent peu les héros de la saga. Seul Ganon avec sa tronche de phacochère se démarque bien.

Au niveau de la bande-son, maintenant.

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